Melissa était un virus dissimulé dans un document Word en pièce jointe. Une fois libéré par le destinataire du message, le virus accédait au carnet d’adresses de l’infortuné et se réexpédiait à 50 correspondants. Ceux-ci, l’ouvraient à leur tour et le renvoyaient à 50 autres de leurs contacts, etc. En une semaine, six millions d’ordinateurs ont été infectés.
I love you est considéré comme le virus qui a causé le plus de dégâts de toute l’Histoire. L’internaute recevait une lettre d’amour qu’il fallait ouvrir en cliquant sur la pièce jointe. Aussitôt, ce virus explorait le carnet d’adresses de l’internaute et s’expédiait à chacune des personnes y figurant.
Les destinataires, croyant recevoir un message d’un proche, ouvraient la pièce jointe et déclenchaient à leur tour l’envoi du message à tous leurs correspondants.
C’est par ce biais que I love you a pu toucher des dizaines de milliers d’entreprises et des millions de particuliers – y compris des institutions comme la CIA et le FBI. Il aurait touché 10 % des ordinateurs connectés à Internet.
Microsoft a même dû fermer ses serveurs à l’échelle mondiale durant plusieurs heures afin de tenter d’enrayer la propagation.
I love you causait de réels dégâts sur le disque dur, rendant divers fichiers inutilisables mais parfois aussi des éléments du système Windows.
Le virus était un véritable défi lancé aux développeurs de logiciels d’antivirus.