ActualitéLES DYSFONCTIONNEMENTS DE « LEUR » EUROPE

LES DYSFONCTIONNEMENTS DE « LEUR » EUROPE

La question fondamentale posée ?

Comment toutes ces décisions liberticides et suicidaires ont-elles pu être validées par les « grandes institutions » de nos « démocraties exemplaires » ?
Dans le silence politique, médiatique, éditorial et associatif le plus total ?
Sans jamais répondre aux sollicitations et démonstrations proposées gratuitement par ALTER-EUROPA…

Les traités européens… qui nous maltraitent ?

Depuis la création de la CECA (1952), aucune nouvelle organisation européenne n’a rempli les objectifs promis.
Ce fut même un échec flagrant pour la plupart d’entre elles.
Mieux, plus le temps passe, plus les fondements de nos démocraties sont bafoués par « leurs » traités.
C’est tous ces fondements et échecs qui sont analysés dans le livre : « L’europe en pleine dérive ».

Déni de démocratie en France.

Depuis 2017, les décrets autoritaires (49-3) ont annulé les débats parlementaires à plus d’une vingtaine de reprises et aucune motion de censure (25 demandes) n’a pu aboutir pendant les dix-huit mois précédant l’été 2024.
En ce début de septembre 2024, la France vient même de nous offrir le spectacle le plus affligeant du déni démocratique : les partis de la Droite restent au pouvoir malgré leurs échecs électoraux et malgré leurs responsabilités ultimes face à l’appauvrissement de la France depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.
Pour mémoire, la IV° République (après Pétain) a démarré avec Charles de Gaulle le 2 septembre 1944, et elle fut remplacée par la V° République le 9 septembre 1959 : durant ce premier système politique d’après-guerre, c’est « la Gauche » qui a occupé le Pouvoir en grande majorité (3.199 jours sur 4.826, ou 66%) mais elle a été systématiquement « torpillée » par la Finance, et trahie par une « Droite collaborationniste ».
Par contre, depuis le 9 janvier 1959 (V° République) et le 5 septembre 2024 (choix de Michel Barnier), ce sont les partis de « la Droite » qui ont occupé les plus hautes fonctions dans 70% des cas : sur 23.895 jours de fonctionnement, la Droite a exercé le pouvoir pendant 16.825 jours, avec des politiques libérales et ultra-libérales.

Mieux, « la Droite » n’a pas été seule à suivre cette voie suicidaire du libéralisme et du néo-libéralisme: Fabius, Rocard, Ayrault et surtout Valls ne se sont pas démarqués de cette stratégie.
Sur 28.721 jours de Pouvoir, depuis la IV° République, « la Droite » a finalement « régné » en maître pendant 10.269 jours, soit 64% du temps.

Finalement « la France va très mal » : elle est au bord du gouffre.

Comme un peu partout en Europe, Michel BARNIER, le nouveau premier ministre, fait partie des partis politique français de la droite, disparus ou en voie de disparition (UDR, RPR, UMP, LR) : ils sont tous dépassés par les partis d’extrême-droite avec qui ils passent des accords tacites pour rester au Pouvoir.

Sur le plan économique, social et financier, c’est le cauchemar absolu.

Démocratie au sein de l’Union Européenne ?

Depuis 1971, et la décision de NIXON d’abandonner la convertibilité du dollar en or, le Pouvoir des Etats Souverains a été rapidement transféré à la Haute Finance : en France, « la loi Rothschild » votée sous Pompidou et « abrogée » en 1993 (elle n’était plus « utile » depuis le Traité de Maastricht de 1991) a été suivie de la dissolution inavouée du Trésor grâce à Jean-Claude TRICHET, président de cette institution entre août 1987 et septembre 1993.

Entre le 1° septembre 1993 et le 1° novembre 2003, il a occupé le poste de Gouverneur de la Banque de France : son employeur n’était plus l’Etat mais les banques commerciales du Top-50.
Il devint Gouverneur de la Banque Centrale Européenne entre le 1° novembre 2003 et le 30 octobre 2011.
Son mandat fut un désastre financier pour toute la Zone Euro mais aussi pour tous les pays européens : c’est sous sa « gouvernance » que les deux premier « casses du siècle » ont été organisés pour « sauver la finance ».
Pendant ce temps, Jacques DELORS a confié les rênes politiques de la Commission Européenne en acceptant la création du « Comité Delors » et la création du Conseil pour les affaires économiques et financières, abrégé en Conseil ECOFIN, au sein duquel la BRI devenait le vrai dirigeant en 1988 : dès juin 1988, ce « nouveau comité » adopta la directive 88 (361) sur les mouvements de capitaux, précisant qu’« aucune transaction, aucun transfert de capitaux n’échappait à l’obligation de libéralisation ».
La centralisation outrancière de l’Union Européenne fut également une des « ces avancées Delors » : elle fut à l’origine de de ce monstre actuel qui fonctionne sur base de décrets, de lois et règlements, sous la pression des lobbies.

A lire dans « L’Europe en pleine dérive » :

  • Le Consilium peut prendre les décisions les plus importantes sans débat parlementaire, au sein du Parlement Européen (et bien sûr au sein des parlements nationaux) ;
  • L’Union Européenne n’a pas de Sénat et donc les Régions ne sont jamais consultées alors que, dans toutes les « grandes démocraties », le Sénat joue un rôle de « proximité ».

Evidement, grâce à ce livre, il est facile de comprendre les raisons de tels déficits publics en Europe, d’une telle dette et d’un tel désastre monétaire, économique, financier et social en Europe.

Article écrit par Junon Moneta.

Lucas Moreau
Lucas Moreau
Je m'appelle Lucas Moreau, rédacteur en chef du magazine WeAreOnline.fr depuis 20211. Né à Bordeaux en 1988, diplômé en ingénierie civile, j'écris sur les tendances qui font l'actualité. Je m'engage à offrir des contenus utiles et inspirants pour les amateurs de maison.

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