La thérapie de couple est un outil précieux pour renforcer les liens et résoudre les conflits au sein d’une relation. Pourtant, elle est souvent entourée de mythes qui en dénaturent l’image et dissuadent certains couples de franchir le pas. Pour le commun des mortels, c’est quoi alors la thérapie de couple ? Quels sont les mythes qui entourent cette pratique bien-être ? Voici les plus courants !
La thérapie de couple est réservée aux relations en crise
Il est courant d’entendre que la thérapie de couple à Vevey (Vaud) ne s’adresse qu’aux partenaires traversant des crises profondes. Selon cette idée, seuls les couples en danger de séparation ou de divorce solliciteraient des rendez-vous auprès d’un thérapeute. Cette perception est largement diffusée, car elle repose sur une vision simplifiée de l’accompagnement thérapeutique.
En effet, l’idée provient en partie des récits médiatiques. De nombreux films et séries mettent en scène des couples à bout de souffle qui cherchent une dernière chance en consultant un professionnel. Cela renforce l’idée que la thérapie est un recours ultime, un dernier rempart avant la rupture définitive.
La thérapie de couple défend toujours la même personne
Un des mythes persistants autour de la thérapie de couple est l’idée que le thérapeute prend systématiquement parti pour l’un des deux partenaires. Cette perception découle souvent d’un malentendu sur le rôle du thérapeute. Beaucoup imaginent que la thérapie ressemble à un tribunal où les torts sont attribués. Cette comparaison erronée alimente la crainte d’être jugé ou critiqué.
Or, le rôle du thérapeute, et vous le verrez avec Sarah Duflon, est de créer un espace neutre où les deux partenaires peuvent s’exprimer librement. Son cabinet, spécialisé en thérapie relationnelle Imago, se situe à Vevey. Que vous soyez dans le canton de Vaud ou partout ailleurs en Suisse, vous avez donc la solution à tout éventuel problème au sein de votre couple.
La thérapie de couple, c’est pour les faibles
Les rumeurs circulent aussi souvent autour de la perception selon laquelle faire appel à un thérapeute serait une preuve de faiblesse. Cette croyance repose sur l’idée que les partenaires qui cherchent une aide extérieure seraient incapables de résoudre leurs problèmes seuls.
Cette vision est particulièrement répandue dans certaines cultures valorisant l’autonomie et la résilience personnelle. L’idée que chacun devrait gérer ses difficultés en privé, sans aide extérieure, est profondément ancrée. Il est courant d’entendre que les « vrais » couples n’ont pas besoin d’aide pour surmonter les défis.
Pourtant, la réalité en ce qui concerne les relations humaines est tout autre ! Une relation de couple implique deux individus aux parcours, attentes et émotions parfois divergents.
La thérapie de couple va changer mon partenaire
Il est aussi courant d’entendre que la consultation de couple a pour objectif de transformer le comportement ou la personnalité de l’un des partenaires. Selon cette idée, certains s’attendent à ce que le thérapeute « corrige » l’autre personne afin de résoudre les conflits au sein de la relation. Cette perception repose sur une méconnaissance du fonctionnement réel de l’accompagnement thérapeutique.
À l’origine de ce mythe, il y a souvent des attentes irréalistes vis-à-vis du changement. Il est facile de penser que les problèmes de couple résultent exclusivement des défauts ou des erreurs de l’un des deux partenaires. Cette vision simpliste réduit la dynamique relationnelle à un problème unilatéral, qui pourrait être résolu en modifiant l’autre.
Cependant, la thérapie de couple ne vise pas à transformer une personne contre son gré. Le rôle du thérapeute n’est pas de forcer un changement, mais de créer un espace de dialogue et de faciliter l’introspection des deux partenaires.
La thérapie de couple coûte trop cher
Un autre mythe très répandu autour de la thérapie de couple est l’idée qu’elle serait inaccessible financièrement. Selon cette croyance, seules les personnes aisées pourraient se permettre de consulter un professionnel. Cette perception est alimentée par une représentation parfois élitiste de la thérapie dans les médias, où elle est souvent associée à un luxe réservé à une minorité.
En effet, il est intéressant de noter que certaines personnes considèrent des dépenses liées aux loisirs, aux voyages ou à des biens matériels comme indispensables. À l’inverse, les mêmes personnes perçoivent la thérapie comme un investissement excessif. Cette hiérarchisation des priorités reflète tout simplement une sous-estimation de l’impact que la thérapie peut avoir sur le bien-être émotionnel et relationnel.