Vous avez fait vos adieux à votre poste en espérant touver de meilleures opportunités ou, qui sait, pour devenir le prochain maître du monde. Mais en attendant que votre génie soit reconnu, une question vous taraude : peut-on toucher le RSA si on démissionne ? Ne cherchez plus dans les méandres d’internet ou ne consultez plus votre boule de cristal poussiéreuse : cet article est la carte au trésor que vous attendiez. Nous allons décrypter ensemble, avec un zeste de malice et une pincée de sérieux, si le RSA peut devenir votre fidèle compagnon d’aventure post-démission. Alors, prêt pour l’expédition ?
Le RSA après une démission : quels sont les critères?
Se retrouver sans emploi suite à une démission soumet souvent à une période de vaches maigres. Alors, la question qui taraude est : peut on toucher le rsa si on demissionne? Techniquement, le RSA (Revenu de Solidarité Active) est ouvert à ceux qui ont de faibles ressources, quelle que soit leur situation, mais il y a un hic. Quand vous démissionnez, habituellement, vous n’avez pas droit immédiatement aux allocations chômage, ce qui implique indubitablement des conditions plus strictes pour bénéficier du RSA.
La règle générale indique qu’une personne démissionnaire doit attendre quatre mois avant de pouvoir prétendre au RSA. Mais voilà, chaque règle a ses exceptions. En effet, si votre démission est considérée comme légitime par Pôle emploi (reprise d’études, suivi de conjoint), vous pouvez être exonéré de cette période. Gardez cependant en tête que des démarches administratives plus ardues vous attendent, car il faudra justifier votre situation. Alors, si vous songez à dire adieu à votre CDI pour élever des lamas dans les Andes, assurez-vous d’avoir un plan B!
Sous certaines conditions, la dérogation s’applique
Si l’élevage de lamas n’est pas listé par Pôle emploi comme un motif de démission légitime, d’autres situations le sont. Notamment si vous êtes en situation de reconversion professionnelle nécessitant le suivi d’une formation. Ou encore, un déménagement pour suivi de conjoint, pour raison de santé ou pour échapper à une situation de travail difficilement supportable vous ouvrira le droit à cette fameuse dérogation.
Supposons que vous ayez bravé le vent et navigué vers de nouveaux horizons professionnels, sans vérifier auprès de Pôle emploi la légitimité de votre démission. Vous pourriez vous retrouver face à un mur. Toutefois, si vous vous trouvez dans ces situations exceptionnelles, un recours est possible. Il faut démontrer en quoi rester dans votre job précédent était incompatible avec votre situation personnelle. En somme, il va falloir affûter votre plume et démontrer vos talents narratifs pour convaincre.
Comment faire sa demande de RSA après une démission?
Dans l’odysée de votre nouvelle vie sans emploi (volontairement choisi), l’étape incontournable reste la demande de RSA. Pour ce faire, vous devez vous adresser à la CAF ou à la MSA, selon votre couverture sociale. Cette démarche peut s’effectuer en ligne, en quelques clics, mais attention, le diable se cache dans les détails, ou plutôt dans les pièces justificatives.
Cette demande implique de rassembler une quantité astronomique de documents qui prouveront que vos revenus ont effectivement dégringolé. Pensez almanach des postes, et multipliez par trois. Et si vous habitez en colocation avec votre cousin qui touche le jackpot aux jeux télévisés, cela pourrait compliquer les choses. La CAF prend en compte les ressources de l’ensemble du foyer pour établir votre éligibilité au RSA.
La période de carence, une épreuve de patience
Comme une partie de Monopoly qui s’éterniserait, la période de carence après démission met votre endurance à l’épreuve. Durant ces quatre mois, vous serez un peu comme un marin solitaire en plein Atlantique, avec pour seule compagnie, votre détermination à tenir le cap. Il vous faudra donc naviguer avec prudence sur les eaux troubles des finances restreintes.
Certains n’hésitent pas à puiser dans leurs économies, à revendre des objets ou à temporairement loger chez des amis. Rappelons ici une anecdote personnelle : à cette époque, j’avais transformé mon salon en une sorte de bivouac artistique, accueillant des voyageurs de passage contre quelques pièces sonnantes et trébuchantes. Non seulement cela participait au paiement du loyer, mais cela ouvrait également la porte à des rencontres fascinantes; il y a une touche d’ironie à enrichir son existence sociale quand la bourse est au régime sec!
Les alternatives à envisager avant de prendre sa décision
Avant de mettre les voiles et de claquer la porte de votre emploi, envisagez toutes les options comme un grand joueur d’échecs face à un adversaire coriace. Pensez au congé sabbatique, où vous pouvez prendre du recul tout en ayant la possibilité de retrouver votre poste, ou peut-être une rupture conventionnelle, qui est comme un divorce à l’amiable avec indemnités.
Si ces alternatives ne sont pas possibles et que l’appel de la liberté est trop fort, assurez-vous de mettre en place un plan financier pour la traversée du désert post-démission. Et n’oubliez pas : la démission pour reprise d’études ou pour créer votre propre entreprise peuvent également ouvrir des portes alternatives, comme des aides spécifiques, qui allègeront la charge pendant votre transition.
S’informer et se préparer, la clé pour allier démission et RSA
Faites de la préparation votre allié infaillible. Avant de jeter l’éponge, informez-vous scrupuleusement sur vos droits, les conditions d’éligibilité au RSA et les alternatives possibles en cas de refus. Il s’agit de maîtriser l’art de la prévoyance comme un véritable stratège militaire. Contactez Pôle emploi, la CAF, et même un conseiller financier si votre tirelire le permet.
Il est également prudent de calculer votre budget durant la période de carence et de prévoir un plan d’économie. Vous pourriez par exemple vous lancer dans la création de crêpes artistiques sur le marché local, donnant ainsi naissance à une nouvelle vocaction insolite. Mais quoi que vous décidiez, le mot d’ordre reste : anticipation. Avec un peu de chance et une bonne dose de préparation, la conjugaison entre démission et RSA se transformera peut-être en une harmonieuse mélodie pour vos oreilles (et votre portefeuille).
Pour décider de faire le grand saut et de quitter son emploi, il est essentiel d’avoir toutes les informations en main pour ne pas se retrouver à naviguer à vue. Toucher le RSA après une démission est possible, sous certaines conditions, mais cela implique une bonne préparation et parfois, une capacité d’adaptation qui friserait les talents d’un acrobate de cirque. Si le chemin peut sembler semé d’embûches, avec un peu d’ingéniosité et une bonne dose d’humour, on peut toujours, comme le fameux phœnix, renaître de ses cendres (financières), voire, qui sait, trouver sa véritable vocation!