Un dirigeant de société, comme tous ses collaborateurs, a droit à une rémunération. Cependant, étant donné ses charges de travail et ses responsabilités pour faire fructifier l’entreprise, il peut prétendre à une meilleure paie. Cela consiste seulement à payer moins d’impôts et de charges sociales. Aussi, découvrez maintenant comment optimiser sa rémunération de dirigeant.
Choisir le statut adéquat pour l’entreprise et le statut approprié en tant que dirigeant
En premier lieu, le statut de l’entreprise influe largement sur la rémunération de son dirigeant. Le choix juridique est décisif dans la mesure où chaque statut a ses avantages et inconvénients.
Une entreprise individuelle permet au dirigeant d’avoir une grande liberté d’action, mais ce statut engage son patrimoine personnel.
L’EURL peut être créée avec un associé unique, tandis que la SARL requiert au minimum 2 associés. Ces statuts favorisent la protection des biens personnels du dirigeant, mais permettent de choisir un régime fiscal et social bénéfique au dirigeant.
En optant pour une SAS ou SAS, les associés s’engagent à être responsables des dettes de la société avec une part calculée au prorata de leur apport personnel respectif. Il en est de même pour les bénéfices.
Quel que soit le choix lors de la création de la société, il est préférable de faire appel aux conseils d’un expert-comptable qui serait plus habilité à assister le dirigeant. Il peut orienter ce dernier de manière à optimiser sa rémunération, tout en bénéficiant d’un mode d’imposition optimal.
Équilibrer primes et dividendes
L’optimisation de la situation fiscale du dirigeant peut se faire en privilégiant le versement d’une rémunération maximale annuelle de 90 000 €, et de verser par la suite des dividendes à part. Il s’agit d’une méthode pratique et efficace pour avoir moins d’impôts, en fonction de la situation du gérant et du type de société.
Au même titre, les prélèvements sociaux pour un dirigeant de SALA ou gérant minoritaire de SARL n’est assujetti qu’aux prélèvements sociaux de 15,5%. En revanche, il fait l’objet d’un prélèvement forfaitaire non libératoire de 21%, représentant un acompte associé à l’impôt sur le revenu. Cette avance étant imputable sur l’impôt afférent à l’année de perception des dividendes, elle ne sera pas prise en compte dans les calculs de ces taux.
Pour un dirigeant associé majoritaire d’une SARL, il est assujetti aux prélèvements sociaux d’un salarié. Le montant imputable correspond aux dividendes versés si le taux est supérieur à 10% du capital social de la société.
Intégrer les rémunérations indirectes
Les rémunérations indirectes constituent un choix privilégié pour l’optimisation de rémunération d’un dirigeant. Effectivement, grâce à son statut, le dirigeant peut prétendre au remboursement des frais engagés dans le cadre de ses activités professionnelles. Néanmoins, il est important que les frais engagés soient dans l’intérêt réel de la société, et justifiés par une facture ou une note de frais. Le remboursement se fait au montant réel, dans la mesure où le forfait est imposable.
Cela peut être aussi bien des déplacements professionnels incluant frais de parking, d’hébergement ou de péage, et des dépenses en restauration pour des rendez-vous d’affaires. Cela représente un moyen légal de réduire le montant de l’impôt de l’entreprise, sans augmenter l’impôt du dirigeant.
En conclusion, la rémunération du dirigeant peut être optimisée de plusieurs manières, mais un expert-comptable dispose de plus d’expertise dans ce sens. Toujours est-il que l’assurance retraite est également un moyen efficace dans ce sens. Des informations plus concrètes peuvent être consultées sur le site https://www.noun-partners.com/.