Pour constituer une activité viable et pérenne dans le temps, vous pouvez être amené à chercher les moyens possibles pour financer votre fonds de commerce. Si vous souhaitez donner un nouvel élan à votre activité, ces quelques informations pourraient être d’une grande utilité.
Qu’est-ce que le fonds de commerce ?
Le fonds de commerce est une notion juridique définie par l’article L. 141-2 du Code de commerce. Il regroupe les composants qui permettent à une personne d’exercer son activité. Il peut regrouper des éléments corporels comme les matériels, le mobilier ou les outillages. Des éléments incorporels peuvent également intégrer ce cadre. On parle dans ce cas de droit au bail, de la clientèle, du nom commercial et de l’enseigne.
Le fonds de commerce d’une société ou d’une boutique est en général évalué selon 3 méthodes. Il est calculé soit par comparaison, en fonction du chiffre d’affaires ou soit selon la valeur du bail. La reprise est le moyen le plus classique et le plus connu pour acquérir cet ensemble de bien. Financer un fonds de commerce revient donc à dire augmenter la valeur financière d’une activité.
Comment financer un fonds de commerce ?
Le porteur de projet a besoin d’un financement en général lors de l’acquisition d’un fonds de commerce ou de la création d’une toute nouvelle activité. Que ce soit pour l’un ou l’autre, il doit avant toute chose déterminer la valeur de l’aide nécessaire pour le lancement ou la reprise.
Après cela, il faut estimer l’apport personnel qu’il pourrait couvrir. Si cette option n’est pas suffisante, il faut recourir à des aides extérieures comme les prêts ou les dons. Pour obtenir ces financements, le demandeur de fonds doit établir un business plan et un plan de financement. Ces documents contiennent normalement toutes les informations concernant le projet, y compris le montant de la somme nécessaire pour son lancement.
Quelles sont les sources de financement possible pour ce concept ?
L’apport personnel est la première option envisageable pour financer un fonds de commerce. En effet, le porteur du projet est le premier concerné pour donner un souffle de vie à son idée afin que les autres suivent. Après cela, il est possible de recourir à l’appel privé à l’épargne. Cette initiative consiste à lever le fonds nécessaire auprès des proches. L’aide peut pour cela effectuer sous forme de don exonéré ou de prêt avec ou sans intérêt.
D’autres options comme le prêt d’honneur ou le crédit-bail peuvent apporter une source complémentaire pour lancer le projet. Pour les personnes en très bon terme avec les banques, l’idée d’un prêt professionnel ou personnel pourrait constituer une somme suffisante. En dernier recourt, le porteur de projet peut compter sur les aides publiques destinées à la création d’entreprises. Toutefois, cela dépend du secteur d’activité et de la zone d’implantation de la société. Chaque collectivité territoriale pourrait avoir dans ce cadre une appréciation différente.
Pour le financement de source bancaire, est-ce qu’il faut apporter une garantie ?
Dans la plupart des cas, les banques exigent des garanties avant d’accorder un prêt de financement, quel que soit le secteur d’activité. Les enjeux sont plus importants pour les deux parties. Pour cela, la valeur de la caution doit être égale au montant de la somme recherchée.
En guise de garantie, le porteur de projet peut apporter le nantissement du fonds de commerce, faire une hypothèque ou présenter un cautionnement personnel. Pour cette dernière option, il est possible de demander à une personne de l’entourage de portée garant de la demande. Dans certains cas, les organismes spécialisés comme le BPI France ou le SIAGI peuvent également porter caution auprès des banques.