La saison des pluies aux Comores reprend chaque année entre mai et septembre et apporte aux habitants une humidité bienvenue après une sécheresse prolongée. Cependant, elle est accompagnée d’averses particulièrement violentes et de cruelles catastrophes naturelles. Découvrez dans cet article tout ce que vous devez savoir sur la saison des pluies à l’île des Comores, son histoire et ses conséquences.
Caractéristiques principales de la saison des pluies aux Comores
Les Comores se trouvent dans l’océan Indien et sont aussi appelées l’archipel des Comores. Elles font partie des Iles des Mascareignes et sont constituées des îles Ngazidja (Grande Comore), Mohéli et Anjouan. La saison des pluies s’étend de janvier à avril, mais les précipitations varient considérablement selon l’île considérée.
Les pluies sont plus fréquentes au printemps et à l’été sur la Grande Comore et sur Mohéli, alors qu’elles surviennent davantage en été et en automne sur Anjouan. Le volume moyen des précipitations varie entre 1 800 et 2 000 mm par an.
Les régimes pluviométriques du pays sont les plus intenses durant la saison des pluies, lorsque les céréales subissent un grossissement et peuvent s’hydrater. C’est également le moment le plus propice à la réalisation des cultures maraîchères.
Les impacts sur l’écosystème aux Comores
La saison des pluies intervient sur l’ensemble de l’écosystème des Comores, avec des conséquences variées selon les régions. Les effets sont plus intenses sur les terres arides, avec l’enrichissement des sols et une augmentation des réserves hydriques.
Les hauts plateaux des Comores, notamment autour du Mont Karthala situé à Grande Comore, ont eu un intérêt écologique grandissant, notamment en matière d’activités espèces animales et végétales. Pendant la saison des pluies, la forêt tropicale riche en faune et en flore se met à bourgeonner. Des espèces variées de petits animaux et oiseaux font leur apparition, service d’indicateurs écologiques pour le niveau de pollution de l’environnement.
Les risques liés à la saison des pluies
La saison des pluies aux Comores comprend des risques variés pour la population et les infrastructures. Une quantité excessive de précipitations peut être préjudiciable aux récoltes, fragilisant les cultures et l’agriculture. C’est le principal facteur de sous-alimentation et d’instabilité économique dans de nombreuses régions.
Même si la saison des pluies est bénéfique pour la santé des sols et la biodiversité, elle a des effets désastreux en cas d’inondations. En effet, de grandes quantités d’eau provoquent des dégâts matériels et causent des problèmes de santé publique liés à l’accumulation de pollution.
Comment prévenir les risques liés à la saison des pluies ?
La population doit d’abord s’adapter en mettant en place des solutions destinées à atténuer les risques. Des pratiques d’aménagement du territoire et du drainage des terres sont mises en œuvre pour réguler l’écoulement des eaux et prévenir une inondation. Des protections sont par exemple apportées à l’habitat rural et aux infrastructures.
De plus, la population doit renforcer les politiques et les mesures de prévention en matière de santé, pour aider les populations locales à lutter contre les maladies qui surviennent pendant cette période. La meilleure prévention est l’information sur les mesures d’hygiène et de lutte contre les maladies hydriques.
Conclusion
La saison des pluies aux Comores est caractérisée par des précipitations variables selon les régions. Elle offre des avantages certains pour l’écosystème, mais a des conséquences néfastes pour l’agriculture et la santé publique. Pour éviter les risques liés à la saison des pluies, les populations procèdent à des procédures d’aménagement du territoire et mettent en place des mesures de prévention. Les efforts doivent être maintenus afin de préserver l’environnement et la santé des populations.